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Agir face aux crises de colère des enfants peut souvent sembler comme une mission impossible, surtout lorsqu’elles se produisent dans des situations publiques embarrassantes. Que ce soit au supermarché, dans la rue ou à la maison, chaque parent a déjà vécu ces moments de frustration et de désarroi. Dans cet article, je te propose de découvrir les origines de ces crises de colère chez les enfants et je te partage des méthodes efficaces pour les aider à surmonter ces crises.
Si tu n’as pas le temps de regarder la vidéo, je te joins ci-dessous son contenu afin de découvrir comment bien agir face aux crises de colère de tes enfants ? Très souvent nous devons faire face, en tant que parent, à des réactions particulièrement incompréhensibles. Il est nécessaire de comprendre l’origine de ces colères pour mieux les gérer et éviter de se mettre en colère ou de s’énerver ? Je t’invite à découvrir les différentes colères et comment y réagir.
1. Origines des crises de colère des enfants
1. Une crise de colère inattendue : la décharge émotionnelle
2. Une crise de colère fréquente : la frustration
La seconde manifestation de la colère est plus classique et plus compréhensible. C’est celle liée à la frustration de ton enfant. Ton enfant va se mettre en colère parce que tu lui auras refusé quelque chose qui pour lui était tout à fait légitime. Par exemple, il voulait manger un Kinder Surprise juste avant d’aller au lit, et tu lui as dit « non » ! Pourtant, quoi de plus légitime pour lui 😅 Comme son désir n’est pas exaucé, il va exploser et se mettre en colère. Agir face aux crises de colère des enfants qui subissent une frustration est particulièrement fréquent quand on est parent. En effet, nos jeunes enfants n’ont pas la capacité de gérer leurs frustrations de manière appropriée.
Mais parfois, derrière le mot frustration, il y a également une frustration propre aux limites personnelles que l’enfant perçois de lui-même. Cela peut arriver quand ton enfant sent ses limites : il aimerait faire un dessin, mais il n’y arrive pas et il va s’énerver, il va s’agacer parce qu’il n’a simplement les compétences nécessaires. Or, cela peut être la cause de grosses crises de colère. Se sentant incapable, il s’en veut à lui-même.
3. La crise de colère liée à l'affirmation de soi
La troisième manifestation est plutôt liée à la manifestation de sa personnalité, de son intégrité personnelle. C’est le cas quand un enfant ne veut pas prêter ses jouets ou quand un autre vient lui prendre un jouet. Il va s’énerver, se mettre en colère en disant « c’est le mien, tu n’as pas le droit de toucher ».
4. Une crise de colère importante à décrypter : le besoin d'attention
Enfin, la quatrième manifestation de la colère chez un enfant peut être plus sournoise. Elle consiste à se mettre en colère pour avoir un besoin d’attention de la part de son parent. Agir face aux crises de colères des enfants liés à ce besoin d’attention conduit parfois le parent à considérer que son enfant fait un caprice. C’est une erreur d’analyse qu’il veut mieux éviter car cela pourrait exacerber la colère de l’enfant. Par la crise de colère, l’enfant sait qu’il va réussir à capter l’attention de son parent. Il se sent peut-être un peu négligé ou il a juste besoin de câlins, mais ne sait pas le demander simplement.
2. Deux facteurs exacerbant les crises de colère
Quand on souhaite agir face aux crises de colère des enfants, il est nécessaire de connaitre deux facteurs qui exacerbent les colères des enfants. Il faut toujours avoir en tête ces deux facteurs et faire preuve de vigilance dans certaines situations, notamment quand tu sors de chez toi avec tes enfants.
Il s’agit de la faim et de la fatigue. La fatigue et la faim sont de véritables catalyseurs à crise de colère chez l’enfant. Souvent, sans le comprendre, ton enfant ressens une gêne (fatigue ou faim) et il va rapidement sombrer dans une colère noire. Pour éviter cela, il faut toujours prévoir un petit truc à grignoter quand tu sors de chez toi au moment du repas. Cela permet de se sortir de pas mal de situations délicates.
2. Comment agir face aux crises de colère des enfants
Agir face à la décharge émotionnelle
Si la colère vient d’une surcharge émotionnelle ou bien d’une sur-stimulation (cas d’un enfant dans un supermarché qui voit des tas de bonbons et qui aimerait tout acheter), la solution est de serrer très fort ton enfant dans tes bras. Ce ne sera pas facile, il voudra peut-être se débattre. C’est important que tu te concentres sur lui, que tu lui donnes de l’affection et que tu le calmes doucement en lui faisant un gros câlin. C’est parfois contrintuitif, mais c’est bien ce qu’il faut faire en attendant que ça passe. Ainsi, tu vas réussir à absorber toute cette décharge émotionnelle qu’il a en lui et normalement, ça devrait plutôt bien se passer.
Agir face à la frustration
Agir face à une crise de colère de l’enfant liée à la frustration (que tu as générée parce que tu as refusé de lui donner un Kinder avant d’aller se coucher 😜) est un peu plus compliqué. Il va falloir que tu acceptes sa frustration et sa colère et que tu attendes qu’elle se dissipe d’elle-même. Il faut que tu accueilles ses sentiments et que tu lui dises que tu comprends sa colère en l’aidant à décrire ses émotions. Par exemple, tu pourrais lui dire « Je vois que tu es très frustré parce que tu aurais aimé que papa te donne un Kinder surprise avant d’aller te coucher. »
Agir face aux colères liées à l'affirmation personnelle
Dans le cas où la colère est liée à un problème d’affirmation de soi, tu vas pouvoir jouer un rôle de médiateur entre les deux enfants qui se chamaillent pour un jouet et essayer de trouver une solution. Par exemple : »Tu commences à prêter ton jouet, ensuite l’autre te le rendra » ou bien tu peux proposer aussi à ton enfant d’exprimer ses émotions différemment en lui proposant de faire un dessin, de taper éventuellement dans un coussin ou de faire de la peinture. Ce qui marche bien aussi, c’est la diversion. Si tu arrives à utiliser la diversion avec ton enfant, notamment les plus petits, ça marche vraiment très bien.
Faire face à un besoin d'attention
Enfin, si la colère de ton enfant est plutôt liée à un problème d’attention, il ne te reste plus qu’à aller vers lui et à lui faire un énorme câlin pour simplement générer chez lui de l’ocytocine. Cette hormone lui permettra de se sentir mieux et d’avoir une réponse à son besoin physiologique d’attention. Un simple câlin peut parfois apaiser, calmer un enfant en colère.
Ceux qui ont lu cet article, ont également apprécié l’article suivant : Colères et Caprices : comment les gérer facilement ?
Ne fais surtout pas ça en cas de crise de colère !
1 - Ne te fâche pas
Même si tu te retrouves dans un supermarché avec tout le monde qui te regarde…reste calme ! Même si tu as vraiment l’impression que les gens qui sont là n’attendent qu’une chose : que tu te fâches très fort 😤.
Au contraire, en restant calme, tu ne vas pas empirer la situation et surtout, tu vas montrer un bon exemple à ton enfant. Tu vas lui montrer que, toi, tu sais gérer tes émotions et qu’il devrait réussir à le faire également. Tu peux ensuite lui parler d’une voix douce, calme et posée.
D’ailleurs, si tu veux en savoir plus sur comment garder ton calme, même quand tes enfants te mettent en colère, tu peux lire l’article suivant.
2 - Ne donne pas d'ordre brutal
Ensuite, la deuxième chose à ne pas faire, c’est de lui dire « arrête-toi tout de suite« . Ça ne sert à rien, ça va augmenter encore plus sa frustration. Le plus simple pour comprendre ça, c’est de te mettre à sa place. Quelle serais ta réaction, en tant qu’adulte, si on te disait « c’est bon, arrête immédiatement, tu nous embêtes là Bertrand.«
3 - Éviter les ordres humiliants
La dernière chose, c’est d’éviter à tout prix les paroles humiliantes et blessantes avec ton enfant. Si tu lui dis « Tu es vraiment impossible alors Pourquoi tu es toujours en colère Je n’apprécie vraiment pas ce que tu fais Ces commentaires vont affecter son estime de lui-même et vont finalement accroître sa colère et tu vas ramer pour essayer de le calmer.
Et toi alors, dis-moi en commentaires, quelles sont les pires crises que tu aies eu à gerer avec tes enfants👇
Merci pour cet article ! C’est vrai que lorsqu’on fait face aux premières crises de colère de l’enfant, on peut vite être déboussolé !
C’est parfois très déconcertant. Il vaut mieux être prévenu
Merci pour ces conseils. J’avais déjà entendu parler de l’astuce de calmer la faim pour lutter contre les crises de colère et ça me questionne : si je donne à mon enfant un biscuit avant la crise de colère, je ne suis pas certaine qu’il a réellement faim à ce moment (à moins que ça fasse 1h qu’il me réclame à manger, bien sûr!), si je lui donne au moment de la crise de colère, ne risque-t-il pas d’associer réconfort d’une colère et alimentation (ce qui pourrait mener à la vision « d’aliments conforts » et du coup des problèmes type boulimie…sans aller forcément jusque là bien sûr!) Ce qui fonctionne le mieux chez avec mes loulous : écoute attentive, gros câlin, se défouler (en tapant dans un ballon par exemple), diversion et solution (« écoute, je met ton kinder sur la table, comme ça tu le trouveras à ton réveil demain », « je suis désolée, mais je ne peux pas t’acheter cette superbe voiture, mais on va la mettre sur ta liste au Père Noël »…)
Bonjour Claire, je n’ai pas dit qu’un biscuit permettait de calmer la colère. Ce que je voulais mettre en avant, c’est que souvent la colère, ou plutôt l’extra sensibilité de nos enfants est du à une gêne (faim ou fatigue) qu’ils n’expriment pas clairement. Si tu anticipes, tu peux éviter une colère ENORME, mais tu auras peut-être quand même droit une crise de colère. Et bien sûr, tu peux remplacer le biscuit par une compote ou un fruit 🙂
Merci Bertrand. Ton article est vraiment clair. Tu illustres clairement les différents cas de colère et cela ouvre un champ de compréhension ET permet d’avoir la meilleure des réactions. Qu’un papa en parle c’est top 👍
Merci Claire pour ton commentaire.
Gérer la colère des enfants, ce n’est pas une tâche facile si l’on veut garder son calme. Merci pour tes conseils très intéressants. Finalement, il suffit d’avoir une bonne maîtrise de soi pour ne pas « succomber » à notre propre colère en retour à celle de l’enfant. Il y a un proverbe qui dit : « une réponse douce calme la fureur » et un autre : » Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros et celui qui est maître de lui-même (vaut mieux) que celui qui prend des villes ». Merci pour ton super article.
Être un bon parent s’apparente à du développement personnel et de la connaissance de soi. Être capable de réguler ses propres émotions est un prérequis très important.
Merci pour tes précieux conseils ! Les découvrir plus tôt m’aurait évité quelques erreurs. J’ajouterais (bien que ce soit une forme de frustration) qu’une cause de colère peut également être de ne pas savoir exprimer avec des mots ce que l’on ressent. Bravo pour ton blog qui devrait être reconnu d’utilité publique !
Merci Denis pour ton témoignage et surtout pour tes encouragements sincères…
Merci pour cet article très instructif sur les crises de colère chez les enfants! Comme tu dis, comprendre les déclencheurs spécifiques de chaque enfant peut grandement aider à prévenir ces situations. Par exemple, certains enfants réagissent plus intensément lorsqu’ils sont fatigués ou ont faim. Anticiper ces besoins physiologiques peut donc réduire le risque de crises. De plus, intégrer des activités qui favorisent la régulation émotionnelle, comme le jeu en plein air ou des exercices de respiration simples, peut être bénéfique. Enfin, il est essentiel de valoriser les efforts de l’enfant lorsqu’il parvient à gérer ses émotions, afin de renforcer ces comportements positifs. Qu’en penses tu ? 🙂
Merci Giovanni, tu as raison de préciser qu’il est nécessaire de valoriser les efforts de nos enfants. Nous avons tous tendance à critiquer et à sermonner nos enfants, sans être attentifs à toutes les choses qu’ils font bien. C’est une remarque importante et je te remercie d’y avoir pensé.