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As-tu déjà vécu ce moment très déconcertant où ton enfant, en pleine crise de colère, se roule par terre dans un lieu public, attirant tous les regards ?
Tu te sens embarrassé, impuissant et tu sens la colère monter en toi ?
Rassure-toi, cela arrive souvent. Cela m’est d’ailleurs arrivé lors des vacances de Noël avec mon fils de cinq ans (NDLR : numéro 3 dans la fratrie). Je t’en parle en dessous.
Eh bien, si tu as déjà été confronté à ce type de situation, tu seras surement intéressé pour découvrir cet article dans lequel j’évoque les caprices et les grosses colères de nos enfants ! Ils sont capables en quelques minutes de transformer une sortie familiale agréable en un véritable défi parental, faisant voler en éclat tous les bons moments passé ensemble. Alors, pourquoi ces crises surviennent-elles et comment les gérer sans perdre son calme ?
Je t’invite à découvrir mon expérience récente, et à mieux comprendre comment appréhender ces moments intenses et gérer au mieux les crises de colères de tes enfants, en restant serein et compréhensif.
Mon expérience personnelle récente
Je constatais depuis quelques semaines une plus grande difficulté de communication avec mon 3ᵉ enfant (sur 4) qui a 5 ans. Il faisait pas mal de caprices et de colères avant les vacances dès que je lui refusais une attente et prenait très mal mes remarques (NDLR : souvent négatives, je dois le reconnaitre 😢). Lors de notre voyage retour de vacances, il m’a fait une crise exceptionnelle ! Nous étions dans le ferry du retour et j’avais accepté que les enfants fassent une partie de « Air Hockey ». Je leur avais promis depuis le voyage aller en ferry, car à ce moment-là, je n’avais pas de monnaie sur moi. Après la partie (perdue) contre son frère ainé de 8 ans, mon fils revient me voir pour faire un autre jeu : sur les types de machine à pince pour gagner un jouet qui sera cassé avant même le retour à la maison.
Évidemment, je refuse. C’est là, qu’a commencé la crise.
Il s’est mis à hurler, à se rouler par terre. J’étais impuissant, la colère montait en moi, mais heureusement, je n’étais pas seul et mon épouse a géré comme elle a pu cette crise qui a duré 20 bonnes minutes. La scène, à la fois surprenante et déstabilisante, m’a laissé perplexe, d’autant plus que j’étais déjà agacé par son comportement pendant les vacances. J’ai décidé d’écrire cet article et de réfléchir à froid à la situation.
Caprices et colères des enfants : la théorie
Les différentes manifestations
Les caprices et les colères se manifestent de diverses manières chez les enfants, allant de la simple bouderie aux crises de colère spectaculaires, redoutées par les parents, surtout en public. Dans ce cas, notre impuissance se mêle souvent à la gêne due au regard des autres.
Il est alors primordial de garder la tête froide (même si on a le sang chaud 😅 et c’est mon cas) en essayant de ne pas être trop affectés et en s’excusant auprès des gens si nécessaire. En revanche, gardez-vous bien de vous faire donner la leçon par des inconnus, ou même par votre famille proche. Je pense notamment aux grands-parents qui auront vite fait de vous dire « tu devrais le laisser pleurer, il fait un caprice ».
C’est une question intéressante : faut-il laisser pleurer notre enfant parce qu’il fait un caprice ?
En ce qui me concerne, je n’apprécie pas de voir mes enfants pleurer. S’ils font effectivement du cinéma, j’arrive à le percevoir assez vite, car ils n’ont pas de larme 😢 sur les joues. Au contraire, je pense que si mon enfant pleure, c’est qu’il y a une raison et qu’il faut la découvrir. C’est d’autant plus vrai quand il bascule dans une grosse colère au cours de laquelle il ne sait même plus quel était le fait déclencheur.
Il faut donc enquêter pour comprendre d’où vient la problématique du caprice ou de la colère chez l’enfant.
L'âge des caprices et des colères chez l'enfant
Il faut savoir qu’avant un an, les enfants ne font pas de caprices. Leurs pleurs sont leur seul moyen de communication pour évoquer leurs besoins primaires : manger, être changé, être rassuré, dormir…
En grandissant, l’enfant devient conscient de ses capacités, mais se heurte aux interdits et devient frustré. Il peut alors basculer vers des colères. La compréhension et la réponse adaptée varient selon l’âge : pour un bébé, il suffit de répondre à ses besoins immédiats, tandis que pour un enfant plus grand, il est crucial d’encourager son autonomie tout en maintenant certaines limites.
La frustration est-elle utile ?
La réponse est oui 😃. L’enfant doit comprendre qu’il y a des limites et que tous ses désirs ne peuvent pas être réalisés. C’est un apprentissage difficile, mais indispensable. Il est possible d’accompagner l’enfant en disant : « je sais que tu voulais jouer à ce jeu, je suis désolé que tu le prennes comme ça, il y aura d’autres occasions pour jouer, mais aujourd’hui ça suffit, tu as suffisamment joué. ». Bien sûr, il s’agit de théorie, et parler ainsi à ton enfant ne garantie en rien qu’il ne fera pas de caprices ou de colères.
Mieux gérer les caprices et colères des enfants
J’évoquais plus haut la nécessité de garder la tête froide 🥶. Cela dépend de votre tempérament et de votre enfant. En ce moment, lorsque mon fils me tire la langue en signe de défi à la moindre frustration, j’ai deux options qui me viennent :
- j’entends la petite voix (celle de mes parents) qui me dit que c’est une honte, que c’est un manque de respect, que je ne peux pas me laisser faire… et je démarre au quart de tour. Je réponds avec colère et je ne fais qu’alimenter le conflit.
- je me rappelle qu’il n’est qu’un enfant, je garde la tête froide et je tâche de comprendre la source de la crise. Surtout, j’essaie de le faire sortir de la crise la tête haute, c’est-à-dire sans l’humilier devant les autres (frères, sœurs, enfants ou adultes présents) en m’isolant avec lui dans sa chambre par exemple.
Pour lui, comme pour moi, il est préférable que j’opte pour l’option 2. Et, c’est celle que je vous conseille également. Ensuite, il est indispensable de comprendre d’où vient ce caprice ou cette colère chez votre enfant et quelle est la cause d’un tel comportement.
Souvent la cause se résume à deux possibilités :
- soit l’enfant a recours à la crise comme une manière d’instituer des limites, comme un besoin d’autorité. Il a besoin de définir qui détient l’autorité.
- soit l’enfant utilise la crise pour réclamer plus d’attention et d’amour. Il est nécessaire alors d’être plus attentif à lui, de passer plus de temps de qualité avec lui.
Nota : Le manque de sommeil attise l’énervement, il est aussi souvent nécessaire de faire dormir l’enfant.
Analyse de ma situation personnelle
Après réflexion, voila l’analyse que je fais à froid du caprice et de la colère de mon enfant.
Depuis, plusieurs semaines, sa maitresse me dit qu’il se tient très bien à l’école, tandis que je constate le contraire à la maison. J’en déduis donc qu’il a beaucoup d’émotions qu’il contient en journée et qu’il ne contrôle plus le soir quand il rentre à la maison. Se sentant en sécurité, il peut se lâcher…
Ensuite, j’ai tendance à être assez dur avec lui et à lui faire régulièrement remarquer ce qui fait de mal, plutôt que ce qu’il fait de bien.
Enfin, étrangement, je me suis aperçu que pendant les vacances, je câline moins mes enfants, car la routine du lever et du coucher est chamboulée. Et, je leur accorde parfois moins d’attention à chacun parce qu’ils jouent souvent tous ensemble.
Bref, la cause que j’identifie est que mon fils a besoin de preuve d’amour, d’attention et de câlin, probablement plus que mes autres enfants… du moins à cette période de son développement.
Et, la prochaine fois, pour éviter le caprice ou la colère de mon enfant, j’essaierai d’anticiper la situation en lui disant : « oui, nous allons jouer, mais ce ne sera qu’une partie, et ce sera ce jeu uniquement« .
Finalement…
Gérer les caprices et les colères chez l’enfant, c’est un peu comme être détective et thérapeute à la fois. On cherche les indices (pourquoi cette crise, maintenant ?), on applique les remèdes (un câlin, un peu de fermeté, ou simplement une oreille attentive). Avec mon fils, j’ai réalisé que chaque crise est une occasion de mieux le comprendre et de me comprendre moi-même en tant que parent.
Alors, la prochaine fois que ton petit te fera une scène digne d’un Oscar en plein supermarché, souviens-toi : ce n’est pas juste un caprice, c’est un message codé. À toi de jouer pour le déchiffrer !
Et n’oublie pas, même dans le chaos des cris et des pleurs, il y a toujours de l’amour et une opportunité d’apprendre, pour eux comme pour nous.
👉 Maintenant, raconte-moi en commentaire la dernière crise de colère 😡 ou le dernier caprice de ton enfant et comment tu l’as géré ? 👇
Merci pour ce récit et cette réflexion sur les crises émotionnelles des enfants. C’est fascinant d’arriver à la conclusion qu’une telle crise peut être l’expression d’un besoin d’attention, d’amour ou de présence de qualité.
Merci Philippe, souvent un peu d’attention et d’amour permet effectivement de résoudre beaucoup de crises.
Les situations de crise offrent des occasions d’apprentissage, aussi bien pour les enfants que pour les parents. Lorsque mes enfants traversaient des moments difficiles, j’étais là à leurs côtés pour les soutenir. J’estime avoir été chanceux, car ces crises étaient rares. Dans ces moments, je maintenais mon calme pour les accompagner au mieux. Et puis comment dire a un enfant de se calmer si le parent ne montre pas l exemple ?
C’est juste, montrer l’exemple est le plus important et le plus difficile à la fois. Un enfant qui se met en colère a souvent eu un modèle à observer…
Merci pour cet article sur la gestion des émotions en mode enquête, c’est une stratégie qui marche aussi avec les adultes ! ^^
Bonjour Séverine, Merci pour ton message. C’est vrai que les enquêtes peuvent aussi s’appliquer aux adultes, tu as tout à fait raison. Mais l’enquête est plus ardue.
Ah, les colères des enfants !!!
Merci pour cet article fort pertinent, vivement le suivant !