Bienvenue sur Captain Papa ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide numérique ⇒ "Guide du papa épanoui" : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! 🙂
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Tu en as assez de répéter dix fois la même chose sans obtenir de résultats ? Marre de devoir élever la voix pour que tes enfants t’écoutent ? Cet article est fait pour toi ! Je vais te partager des astuces simples et efficaces pour faire coopérer tes enfants sans que tu aies besoin de crier. Ensemble, nous allons découvrir comment donner des instructions claires, motiver tes enfants et instaurer des routines efficaces. Plongeons ensemble dans ce guide pratique et disons adieu aux cris et bonjour à une communication sereine avec tes enfants !
Si tu n’as pas le temps de regarder la vidéo, je te joins ci-dessous son contenu afin de découvrir comment faire coopérer tes enfants sans élever la voix et sans crier ? C’est une question que je me suis posée plusieurs fois depuis que je suis papa. Comme toi, je rêve que mes enfants débarrassent la table, vident le lave-vaisselle ou rangent leur chambre sans que j’aie besoin de leur demander. Mais malheureusement ça n’arrive jamais et pourtant il existe des astuces simples pour mieux obtenir la coopération de tes enfants tout en restant zen.
1. Les critères d'une bonne directive
La clé, c’est de donner des instructions claires, simples et uniques. Tu ne peux pas attendre de ton enfant qu’il fasse tout ce que tu lui demandes. Si tu lui dis par exemple : « range ta chambre, ensuite, tu te mets en pyjama, puis tu viens dîner« , ça ne marche pas parce que son petit cerveau à lui, il retient une seule des actions et ça lui paraît totalement insurmontable… surtout « ranger sa chambre » ce n’est pas très précis. Alors que si tu lui dis « ramasse tous les petits jouets qui sont par terre et mets-les dans le panier qui se trouve derrière la porte », là, tu rentres dans un niveau de détail qui lui permettra de réaliser cette action.
Moi, clairement, quand je demande à mon fils de 8 ans de ranger sa chambre, il bloque ! ça lui paraît insurmontable ! il est en mode « figeage », il ne bouge plus ! Il ne sait plus quoi faire. C’est là où j’interviens, pour essayer de l’aider finalement et lui dire « on va ranger la chambre ensemble, toi, tu vas t’occuper de prendre les livres et tu les ranges dans l’étagère, et moi, je vais faire autre chose« . En étant plus précis, tu peux commencer à faire coopérer tes enfants plus facilement.
2. La façon de donner une directive
Pour faire coopérer ses enfants, il faut donner tes directives de manière un peu enthousiaste, parce que quand tu donnes des ordres un peu méchants, un peu trop directifs à tes enfants, ils n’ont pas envie d’obéir. En fait, personne n’aime recevoir d’ordre...
Et la dernière chose que tu peux faire quand tu en as marre de répéter 10 fois les mêmes choses pour donner une instruction, c’est simplement de dire UN MOT. Je te donne un exemple très concret : tes enfants vont rentrer de l’école et ils savent qu’ils doivent ranger leurs chaussures dans les bacs à chaussures. Toi, tu vas le répéter une fois « n‘oubliez pas de ranger vos chaussures dans les bacs à chaussures« , « les chaussures vont dans le bac à chaussures« , « les enfants, vous pouvez ranger vos chaussures dans le bac à chaussures ? » Quand tu en as vraiment marre, à un moment donné, tu dis juste « CHAUSSURES !!! ». La connexion neuronale se fait dans leur cerveau et les chaussures vont être rangées.
3. Faire coopérer ses enfants les plus petits?
Bien souvent, tu constateras aussi qu’en fonction des demandes que tu formules à tes enfants, il ne se passe rien, et ce n’est pas vraiment leur faute. C’est parce qu’ils sont trop petits. Dans ce cas-là, il est important que tu les accompagnes pour leur montrer comment se fait l’action que tu leur demandes, et ainsi tu pourras faire coopérer plus facilement tes enfants. Si tu demandes à ton enfant de 3 ans de ranger ses jouets, tu peux être sûr que ça ne va pas le faire. Alors que si tu vas avec lui et que tu lui dis « viens, on va ranger ta chambre ensemble, toi, tu vas prendre ces petits jouets-là, tu les mets dans ce bac-là, et papa va s’occuper des petits duplo, et je vais les ranger dans la boîte à Duplo là« . Tu es avec lui, et surtout, tu leur apprends à faire les choses correctes et justes.
Finalement, tu les formes en étant petit, en espérant que quand ils grandiront, tu les aideras de moins en moins et ils sauront faire de façon autonome.
4. L'utilité des routines pour faire coopérer ses enfants
Quand ils sont petits, ce qui est intéressant aussi, c’est de mettre en place des routines. Les routines que tu vas afficher avec des petits dessins assez simples pour que ton enfant les comprenne, vont lui permettre d’enchaîner les tâches avant d’aller se coucher. Et toi, ça va te permettre d’éviter justement de répéter des instructions. Il va les enregistrer petit à petit et ça va devenir après des automatismes pour lui. C’est un excellent moyen de faire coopérer ses enfants sans prise de tête.
5. Mettre de la cohérence et capter l'attention
Quand il s’agit de donner des instructions pour faire coopérer mes enfants, il m’arrive parfois, pour ne pas m’énerver, et de leur dire 20 fois les choses, mais avec le sourire. Exemple : « ça fait 20 fois que papa te demande de ranger ta chambre et je vois que c’est toujours pas fait » ou bien « papa t’a demandé 4 fois de te brosser les dents et je vois que tu es encore en train de jouer« … Quand tu fais ça, tu déconnectes le message verbal du message non verbal. Or, comme tu le sais peut-être, 80 % de l’information que tu donnes passe par le non verbal. Donc, si tu souris alors que tu as envie de faire passer un message, une instruction à ton enfant, lui ne va pas comprendre. Et bien sûr, il ne va pas le faire. Si tu veux vraiment que ton enfant fasse quelque chose que tu lui demandes, il faut que tu mettes tout le non verbal avec le verbal. Il faut accorder les deux. Dans ce cas-là, le secret pour passer un message, c’est d’abord de capter l’attention de ton enfant en te mettant à sa hauteur, éventuellement le touchant, et en étant sûr qu’il te regarde. Si tu captes son regard, tu peux lui parler doucement pour lui transmettre ton information et ton instruction… et je te rappelle UNE SEULE INSTRUCTION À LA FOIS !
Nota : si tu cries depuis une pièce pour appeler ton enfant qui est dans une autre, tu peux être sûr que ça ne marchera JAMAIS. Il vaut mieux te déplacer pour te mettre à côté de lui pour être sûr de lui parler à hauteur et de capter son attention, c’est le seul moyen de parvenir à faire coopérer tes enfants.
6. Faire coopérer ses enfants grâce à leur curiosité
Le conseil qui est peut-être le plus efficace pour faire coopérer tes enfants, c’est d’utiliser leur motivation et leur curiosité. Tu sais que les enfants vivent dans le présent, mais qu’ils aiment bien se projeter dans l’avenir aussi. C’est pour ça que tu peux réussir à les motiver et à les faire agir en leur proposant quelque chose d’intéressant. Plutôt que d’utiliser le chantage du genre « si tu ne te brosses pas les dents, je ne te lirai pas d’histoire« , dis-leur plutôt « dès que tu auras brossé tes dents, nous pourrons lire une super histoire, je t’attends dans ta chambre ».
Tu peux aussi jouer sur leur intelligence et sur leur curiosité en leur posant ce qu’on appelle les QUESTIONS DE CURIOSITÉ. Je te donne un exemple très simple : tes enfants rentrent de l’école et tu vois leurs chaussures étalées par terre… tu as deux options : soit tu leur dis « les enfants : « chaussures » » comme dans l’exemple plus haut, soit tu leur poses une question : »les enfants où vont les chaussures quand on rentre de l’école ? » ou bien « les enfants qu’est-ce qu’on fait quand on sort de table ? » Quand tu fais ça, tu attises leur curiosité. Ils sont obligés de brancher leurs neurones et de trouver une réponse. Et le fait de trouver une réponse à la question, ça va faciliter la mise en action de ton enfant.
7. Autres options qui marchent
Il y a une astuce que je trouve très intéressante et que j’ai découverte dans le livre « Parler pour que les enfants écoutent ». Il s’agit de décrire une situation ou de donner des informations à l’enfant. Voici un exemple : ton enfant sort de la douche et jette sa serviette humide sur son lit, tu peux lui dire : » oh ! je vois qu’il y a une serviette sur ton lit ! » là, l’enfant va se dire – ok, papa me dit qu’il y a une serviette sur mon lit ça veut dire qu’il aimerait que je la range. Il connecte son cerveau, il va passer à l’action plus facilement que si tu lui dis « range ta serviette« . Autre option, tu vas lui donner une information sur la serviette : »les serviettes humides sur le lit, ça mouille le lit ! » là encore, il va connecter et probablement qu’il va de lui-même aller chercher la serviette pour aller la ranger. Toi tu n’as pas donné d’ordre et ton enfant a bien coopéré.
6. Penser à renforcer un bon comportement
Enfin, le dernier conseil que je peux te donner, c’est que si tu souhaites que le comportement de ton enfant évolue… tu dois penser à le remercier et à l’encourager quand il fait quelque chose de bien. En le valorisant pour son comportement positif, tu constateras petit à petit que la coopération sera de plus en plus régulière. Je te donne un exemple : j’avais demandé à mon aînée de faire son lit le matin. Le jour où elle l’a fait, je l’ai vraiment félicitée. Le lendemain également. Je peux te dire que maintenant, elle le fait plus régulièrement.
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Bonus : "utiliser l'humour et un stylo"
En Bonus, je voudrais te confier une dernière astuce que j’aime bien utiliser. C’est l’Humour.
Quand tu constates quelque chose qui ne va pas, peut-être dans leur chambre, exemple si tu vois qu’ils ont laissé traîner tout leur linge sale par terre avant d’aller dîner ou après s’être mis en pyjama, tu écris un petit mot : » s’il te plaît, peux-tu nous mettre dans le panier de linge sale. Signé : tes affaires sales ! » Puis, tu poses ce petit papier sur les vêtements. Tu verras que quand tes enfants trouveront ce papier, ils mettront d’eux-mêmes, les affaires au sale, et tu n’auras même pas besoin de leur dire une seule fois.
Et toi quelle stratégie as-tu préférée, dis-le-moi en commentaires👇
Bonjour , sympa ton article , il y a quelques points que je pratique déjà comme le fait d’être plus précis dans la demande , j’ai compris que je m’énervais dans le vent en étant trop vague avec juste un range ta chambre . Pour l’humour , je dis des choses du genre tu t’entraines a faire le plus haut t’as de linges du monde avec tes vêtements par terre ? Et c’est vrai que parfois ça marche . Oui parce-que j’ai une petite rebelle qui parfois me réponds oui avec un sourire narquois .
Bonsoir Alexandre, merci pour ton témoignage. J’apprécie l’humour comme toi et, comme toi, j’ai aussi des petits-enfants qui sont parfois parfois parfois un petit peu insolents ou rebelle :-).
Super article et trés bons conseils ! Perso je suis fan des routines et des listes, cela permet d’éviter de trop répèter.
Merci Caroline pour ton témoignage et ton message encourageant. Les routines sont vraiment un outil efficace à utiliser sans modération
Merci pour tous les conseils que tu donnes dans ton article ! Ils arrivent juste à temps pour moi car j’ai deux jeunes enfants. Peut-être que j’en applique déjà certains moi-même, mais j’ai encore beaucoup à apprendre et à exiger de moi-même. L’interaction ludique avec les enfants et le fait de poser des questions sont peut-être des pratiques très intéressantes. Également l’utilisation d’un seul mot ou bien d’humour… Dans l’ensemble, comme je l’ai dit plus haut dans mon commentaire, j’ai adoré tous tes astuces.
Merci Genka pour ton témoignage très encourageant. Utiliser l’humour et les questions de curiosité sont vraiment deux outils essentiels pour faire coopérer nos enfants.
Merci pour votre article ! Instructions claires, simples et uniques 🙂 top vos différents conseils ! Comme vous, j’adore utiliser l’humour et les visuels dans les routines. Je suis d’accord à 100%, le livre dont vous faites référence est un indispensable en famille et pas que…
Bonsoir Sophie, merci beaucoup pour votre témoignage. J’aime effectivement l’humour mais il est parfois difficile de faire du second degré avec les enfants les plus petits.
J’ai adoré la dose d’humour sur le petit mot. Ce n’est pas toujours facile de ne pas crier. Peut-être croit-on qu’en criant on est entendu ? Les enfants comprennent mieux quand les choses sont expliquées. Merci pour tes conseils.
Merci Jacky pour ton message. Effectivement même avec l’expérience, il m’arrive encore d’oublier que crier ne sert à rien…
Merci pour tes super conseils ! Pour avoir été maîtresse de maternelle durant de nombreuses années, je reconnais nombre de techniques et d’attitudes que je mettais en place avec bonheur avec mes petits élèves, notamment concernant la coopération : j’avais une classe multi-niveaux, largement inspirée par Montessori (mais pas que) et les grands comme les petits adoraient s’épauler mutuellement. On sous-estime trop souvent les ressources de nos petits loulous !
Merci Aurélie, pourtant en témoignage. Effectivement, on sous-estime trop souvent nos enfants qui sont capables de comprendre beaucoup de choses et parfois de faire les choses sans même qu’on ait à le demander.
Merci pour ton article qui rendra service à bien des papas… et bien des mamans ! On sous-estime trop souvent la capacité d’initiative et de coopération des enfants, et cela dès le plus jeune âge ! Dans une vie antérieure, j’ai été enseignant (notamment en maternelle). J’ai toujours fonctionné par projets, et mes élèves collaboraient sur des actions parfois complexes, où chacun trouvait sa place avec enthousiasme. Outre l’aspect « range ta chambre », cela permet de croire en un monde plus fraternel et plus ouvert… on peut (on doit) rêver !
Merci Denis pour ton témoignage d’ancien directeur de maternelle.
Je vais transférer ton article à ma voisine du rdc qui passe son temps à hurler sur ses enfants. 😅 Je l’entends parfois alors que j’habite au 5e étage … 😅 Bravo pour cet article très précieux en tout cas !!
Merci Tarik, tu peux lui transmettre volontiers et lui proposer de télécharger mon bonus pour elle et pour son mari 🙂
Merci beaucoup pour cet article très enrichissant 😊
Il est clair que la clé est de capter l’attention et de faire en sorte que ce moment reste agréable même si l’enfant applique un ordre qu’on lui a donné et pour ça, rien de mieux que d’adapter son discours selon l’âge de l’enfant, proscrire des tournures de phrases négatives ou sous forme de chantage et je dirais même, et pourquoi pas essayer d’intégrer un p’tit scénario de jeu pour que la tâche devienne amusante 😍
Quoi qu’il en soit, j’ai pris plaisir à lire ton article que j’ai trouvé clair et truffé de conseils pertinents 🙃
Bonjour Camille, merci pour ton témoignage et ton commentaire encourageant.
Super, la technique de la question, je trouve ça très malin !
Merci Antoine pour ton commentaire
Merci beaucoup pour cet article ! Comme toujours, des conseils super pertinents, surtout sur un sujet qui me semble être important pour l’évolution de nos enfants !
Merci Edouard pour ton commentaire enthousiaste.
J’adore !! Je n’ai pas d’enfants mais ces conseils sont de vrais pepites !! Je vais partager cet article avec des parents
Merci Lucile pour tes encouragements et pour les partages qui pourront être utiles à d’autres parents.
Merci pour tes articles toujours très complets et pertinents. C’est pratique et concret. J’ai particulièrement aimé le conseil sur les instructions claires. C’est une erreur fréquente que nous faisons avec le fameux très flou « range ta chambre ».
Merci Elise pour ton commentaire. Je vois que nous faisons tous les mêmes erreurs 🙂