Bienvenue sur Captain Papa ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide numérique ⇒ "Guide du papa épanoui" : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! 🙂
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Combien de sollicitations reçois-tu par jour de la part de ton/tes enfant(s) ? Combien de fois réponds-tu négativement à sa demande ? Combien de fois ce refus occasionne-t-il une crise ? Dans cette vidéo, je te propose de découvrir 10 alternatives pour dire NON à ton enfant, sans vraiment le dire ou bien, en l’exprimant d’une façon positive.
Si tu n’as pas le temps de regarder la vidéo, je te joins ci-dessous son contenu. Tu pourras ainsi garder sous le coude ces 10 stratégies efficaces pour dire NON à ton enfant tout en restant calme, positif et en évitant une crise de sa part.
Évidemment, certaines marcheront, d’autres moins ou pas du tout. Parmi elles, j’espère que tu trouveras l’outil qui te permettra de sortir de situations complexes et frustrantes quand il s’agit de dire non à ton enfant.
1. Propose des options pour éviter de dire "NON"
Quand ton enfant te demande quelque chose, tu peux lui proposer différentes options possibles. Il aura l’impression de faire un choix, et pourtant tu l’auras un petit peu réorienté.
Je te donne un exemple simple : si ton enfant veut manger un chocolat juste avant de passer à table, propose-lui plutôt de manger un légume ou de manger un fruit. Ainsi, tu lui laisses quand même le choix, il a l’impression d’avoir une certaine autonomie dans la décision et tu as réussi finalement à ne pas dire « NON » à ton enfant.😉
2. Utiliser la distraction
C’est une stratégie qui fonctionne très bien quand tu ne souhaites pas répondre favorablement à une demande de ton enfant (sans lui dire NON). Dans ce cas-là, tu peux détourner son attention sur autre chose. Par exemple, si ton enfant prend ton téléphone portable parce qu’il a très envie de jouer avec ou de prendre des photos, tu peux rediriger son attention sur un autre jouet qui est juste à côté, ou bien, tu l’accompagnes et tu joues avec lui.
Autre possibilité, tu peux aussi jouer quelque chose de plus théâtral : comme « wouah c’est incroyable, j’avais jamais vu que … ». Son attention est accaparée par ce que tu lui montres. Bien sûr, cela ne fonctionne pas à tous les âges. Passé 5 ans, les enfants ne se laissent plus berner par cette stratégie 😅
Si tu es à l’aise avec le mode distraction/diversion, je t’invite à lire l’article suivant : Mes 9 principes pour garder son calme avec ses enfants
3. Indiquer ce qu'il faut faire (positif)
Au lieu de dire « NON, ne fais pas ça » à ton enfant, tu peux plutôt décrire ce qu’il PEUT faire plutôt. Dire ce qu’il PEUT faire à la place de ce qu’il ne DOIT pas faire. Je te donne un exemple très simple : ton enfant s’amuse à sauter sur le canapé (c’est ce qu’ils me font régulièrement chez moi tous les soirs 😥) et bien, je répète régulièrement « les enfants, le canapé c’est fait pour poser les fesses, pas les pieds ». Ainsi, tu donnes des indications de manière positive et c’est beaucoup mieux en termes d’apprentissage.
4. : "Essaye cela plutôt que ..."
Cette option revient à réorienter ton enfant vers quelque chose de plus positif pour lui. Tu invites ton enfant à collaborer pour passer d’un moment plutôt négatif à une expérience qui peut s’avérer plus positive pour lui. Si ton enfant te demande de regarder encore un dessin animé, alors tu peux lui répondre « tu en as déjà regardé assez et le temps d’écran est suffisant pour aujourd’hui. En revanche, que dirais-tu de faire un jeu de société ou construire un château-fort avec papa ? «
Et voilà comment réorienter son option initiale en un jeu plus attractif sans dire NON à ton enfant. Cependant, tu vas devoir t’engager à jouer avec lui.
5. Utilise l'humour et joue avec lui...
Cette stratégie est plus difficile à jouer si tu es un petit peu fatigué ou un peu énervé. Mais, utiliser l’humour pour faire les choses de manière un peu plus ludique peut s’avérer un outil puissant. Tu peux ainsi transformer les tâches routinières en jeu.
Par exemple, je choisis souvent cette option au moment du brossage de dents : « on se brosse les dents avec un pied en l’air, puis on se brosse les dents en fermant les yeux, puis on saute à pied joint ! »
Par le jeu, tu amènes tes enfants à faire ce que tu souhaites sans hausser le ton.
6. Reporte et dis "oui (mais) on va le faire demain"
J’aime beaucoup la stratégie numéro 6, car elle te permet de ne pas dire NON mais simplement de reporter l’activité à plus tard. Cela permet surtout de développer aussi la patience de ton enfant, car parfois ce n’est ni le moment ni l’endroit de réaliser telle activité.
Si ton enfant, par exemple, veut faire du vélo alors que c’est l’heure d’aller se coucher, tu lui dis « bien sûr qu’on va faire du vélo, mais on va le faire demain matin »👍
7. Implique tes enfants pour ne pas dire NON
Cette stratégie s’applique avec des enfants un peu plus grands (à partir de 5 ans). Avant, c’est plus difficile, parce qu’il s’agit de les impliquer dans une tâche avant qu’ils ne puissent obtenir satisfaction. Ainsi, tu vas dire à tes enfants : « Bien sûr, on va faire ce que tu demandes, mais d’abord, j’aimerais que tu m’aides à mettre la table…« .
Tu rends ainsi les enfants partie prenantes de l’activité familiale. Ça te permet aussi d’aller plus vite et de les impliquer vraiment avec toi sans leur dire non. J’utilise cette option régulièrement par exemple : s’ils veulent faire un peu de peinture : je leur dis « oui, on peut faire la peinture dès que tu auras aidé papa à mettre la table…On ira faire un peu de peinture« .
8. Re-planifie l'activité pour plus tard
Parfois, tu es OK pour une sollicitation, mais tu dois dire NON à ton enfant car ce n’est juste pas le moment. Dans ce cas, tu peux lui proposer de planifier la même activité, mais de façon plus grandiose ou plus longue. Par exemple : »Papa, on peut aller au parc s’il te plaît ? » « ah, malheureusement aller au parc aujourd’hui n’est pas possible, mon chéri, en revanche, on pourrait faire un super pique-nique en fin de semaine dans la forêt. Qu’en dis-tu ? « . Cela apprend à ton enfant à anticiper les plaisirs et à lui faire comprendre que certains désirs doivent nécessiter une certaine attente.
9. Sois ferme... mais doux sans dire NON à ton enfant
Il s’agit d’être strict sur les règles que tu t’es fixé, mais d’expliquer tes décisions. Ainsi, si ton enfant veut lire un petit peu plus tard, tu lui réponds : « je sais que tu aimes lire un petit peu plus tard et que tu es très intéressé par ce livre, mais le sommeil et le repos est crucial, car demain, tu dois aller à l’école… alors, je te demande de respecter l’horaire et d’éteindre ta lumière« . Cela montre que tu es inébranlable sur les règles, et que tu sais faire preuve d’autorité, tout en comprenant le besoin de ton enfant.
10. Explique en faisant preuve d'empathie
Cette dernière stratégie se rapproche un peu de la précédente. Tu dois fournir des explications et faire preuve d’empathie. Par exemple : « je sais que tu adores ce vélo que ton camarade possède et que tu aimerais beaucoup avoir le même, mais en ce moment nous avons des petites dépenses à faire et je n’ai pas les moyens de t’acheter ce vélo. Si tu veux, on peut le commander pour ton anniversaire ou à Noël, qu’en penses-tu ? »
Cela aidera ton enfant à comprendre la raison de ta logique et surtout à accepter ton explication de manière raisonnée plutôt que simplement passive. En montrant de l’empathie vis-à-vis de ses sentiments, tu l’aides plus facilement à accepter cette frustration.
Bonus : Astuce spéciale "Aire d'autoroute"
Cette astuce va te faire gagner beaucoup d’énergie et va t’éviter des heures de négociation avec tes enfants. Quand tu t’arrêtes dans une aire d’autoroute et tes enfants te réclament l’ensemble du magasin, il existe un moyen de ne pas dire NON à tes enfants. Comment ?
Tu vas simplement prendre en photo tous les jouets que tes enfants te présentent en disant : » chéri, on ne peut pas l’acheter maintenant, mais on va en faire une photo comme ça tu pourras le commander pour ton anniversaire »
Voilà une astuce qui fonctionne à 100 % (du moins avec mes quatre enfants 😉)
Et toi quelle stratégie as-tu préférée, dis-le-moi en commentaires👇
J’aime beaucoup les propositions dont tu parles. Cela ne fonctionne pas à coup sur selon le degré de fatigue de part et d’autre. Néanmoins je trouve que cela peut permettre de réduire les cris ou une communication qui pourrait ne pas être bienveillante
Merci Dominique. En effet, il n’y a pas de garantie sur ces stratégies. Il s’agit d’option à essayer et à adapter en fonction des circonstances.
Merci pour cet article. J’utilise beaucoup l’humour pour ma part qui ne marche pas trop mal pour faire passer la pilule 😃
Merci Olivia pour ton commentaire, j’aime bien l’humour également, mais parfois, cela passe mal 😉
Merci pour tous ces conseils pertinents ! J’aime beaucoup les phrases que tu utilises et que tu cites en exemple. Elles sont très concrètes et vraiment inspirantes ! Je retiendrai « on va en faire une photo comme ça tu pourras le commander pour ton anniversaire ». C’est bête, je le faisais déjà mais je ne l’utilisais pas comme astuce avec eux…
Merci pour ton commentaire Magdalena ! Cette astuce est la plus puissante 😂
Ca doit être compliqué d’éduquer un enfant. On est responsable de beaucoup de choses. J’admire les parents qui font bien les choses pour ça car ça ne doit pas être évident tous les jours.
C’est en effet très difficile, mais tellement extraordinaire 🙂
C’est la première fois que je viens sur ton blog. Félicitation, il est très pro et très agréable. Et merci pour ces conseils judicieux. J’ai un ado de 16 ans à la maison et je pense que plusieurs de tes conseils peuvent fonctionner. Par contre j’émets une réserve sur l’astuce de se brosser les dents en sautant à pieds joints… 🤔😄 Merci Captain papa !
Merci Nathalie, attention, il s’agit de se brosser les dents sur UN pied 😂.
C’est difficile de choisir les astuces que tu as partagé car mon mari et moi-même les avons toutes expérimentées. Comme tu demandes de choisir, je dirai la 6, celle de reportée au lendemain a fonctionné à merveille.
Merci pour ton retour. Je crois en effet que dire : »bien sûr, on va le faire demain »…fonctionne pas mal.
Merci pour cet article récapitulatif !
Je jongle beaucoup entre toutes ces stratégies, mais c’est vrai que la n°5 (humour) est la plus délicate à mettre en oeuvre, surtout lorsque la fatigue ou les petits tracas s’installent.
J’adore prendre en photo les jouets pour les envoyer au Père Noël 😉
Merci Ana pour ton retour. Évidemment, le cloud du père Noël est rempli de photo de jouets… 😉
Merci beaucoup pour cet article ! C’est vrai trouver cet équilibre entre être ferme sans trop virulent est compliqué à saisir au départ mais une fois trouvé, c’est un bonheur !
Merci Edouard pour ton message.
Je n’ai pas d’enfants mais je testerai l’astuce de la photo sur mon neveu ou ceux de ma copine dès que l’occasion se présentera, merci !
Merci Antoine, tu me diras si cela a bien fonctionné 🙂
Un article que j’aurai bien voulu lire plus tôt … mes enfants ont dépassé l’âge de raison, voire même ont quitté le foyer familial 😅 … En tout cas de bons conseils pour mes prochains petits enfants 😉
Bonjour Eric,
Merci pour ton message. Je n’y avais pas pensé, mais tu peux évidemment appliquer ces stratégies à tes petits enfants et partager cet article à tes enfants. 🙂
Top! J’aime beaucoup tous tes conseils! Tu le conseilles pour des enfants de quel âge? Je m’interroge car avec mes ados… j’ai constaté que je dois assumer un non direct sans négociation.
Bonjour Sophie, je ne suis pas encore confronté à des ados, mais cela ne devrait pas tarder (mon ainée à 10 ans). Pour autant, je pense que certaine stratégie, notamment celle qui implique de mettre de l’empathie, peuvent s’appliquer très longtemps, parfois même avec des adultes…
Merci pour ces différents outils, c’est un rappel sur certains points que j’ai déjà abordé durant une formation d’éducation bienveillante, certaines alternatives sont acquises et spontanées chez moi alors que d’autres sont plus difficiles pour moi surtout quand je suis fatiguée et débordée.
La fatigue est le plus difficile à gérer, c’est pourquoi je crois qu’il faut, dans la mesure du possible, penser d’abord à soi, pour pouvoir ensuite être le plus patient avec nos enfants. Merci Camille pour ce commentaire